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Alors le dernier Palahniuk? Eh bien plus digeste que le précédent. Au moins celui-ci est lisible d'une traite, sans en être écoeuré. Cette fois le côté gore est très léger. Et Palahniuk est toujours un très bon compteur, truffant ces récit de faits, réels ou inventés, médicales, historiques ou scientifiques, qui donnent à ses histoires un aspect authentique, réel. La narration sous forme de témoignage renforce cette impression de lire une enquête, une reconstitution.

Comme dans À l'estomac, la multiplicité des narrateurs donne à Palahniuk l'occasion de multiplier ces anecdotes. Cela commence par un marchand de voiture qui dévoile ses secrets de vendeur, en s'appuyant sur la PNL. Plus loin nous avons droit à un mini cours de psycho-sociologie sur l'importance des croyances partagées comme ciment social; les croyances enfantines, comme Noël ou la petite sourie, étant les premières à jouer ce rôle de socle communautaire.

Comme toujours la fin contient son lot de surprises, plus particulièrement sur l'identité des personnages. Depuis Fight Club, c'est un autre des plaisirs de la lecture des romans de Palahniuk: essayer de deviner d'où va venir le retournement final, et d'assister à une collision des identités. Peste est, sur cet aspect, l'un de ses romans les plus réussis.

Ps: en rédigeant ce billet j'apprends ici que Palahniuk a l'intention d'écrire deux autres romans, en 2011 et 2013, avec le même personnage principal, Rant, qui a donné son nom au livre en anglais.

Ça y est, j'ai enfin pu goûter à la joie d'un mini ordinateur format A5, objet qui se situe entre le PDA et l'ultra-portable, tout en étant moins cher, d'un facteur dix si on se réfère à cette dernière catégorie. Qui a dit gadget?

J'ai installé eeexubuntu, mais j'ai laissé provisoirement tomber compiz-fusion, parce que je me suis apperçu que je ne savais pas m'en servir. Du coup j'ai installé compiz sur mon PC quotidien, histoire de me familiariser avec. Ensuite je l'installerai sur l'eeepc, juste pour pouvoir crâner un peu dans le RER.

Alors que je viens à peine de commencer un des nombreux libres que j'ai reçu à Noël, voilà que j'apprends que le nouveau Palahniuk est déjà sorti! En plus il a l'air très alléchant si j'en crois cette critique:

Buster Casey peut mesurer le taux de cholestérol d’une femme en lui touchant la chatte. Rant Casey échappe à la mort. Buster Casey est Kaiser Soze. Buster Casey est l'Amérique. Buster Casey est Dieu.

En plus la couverture française est particulièrement belle et bien choisie:

Couverture du livre Peste de Palhaniuk - Une chauve-souris aux ailes repliées

Bon, je vais malgré tout aller au bout du Silverberg avant de retourner dans une librairie.

Heure 30:

  1. Question: Pourquoi ma voiture n'accélère pas et cale sans arrêt?
  2. Réponse: Parce que le frein est à gauche de l'accélérateur et l'accélérateur à droite du frein.
  3. Moralité: Les heures de conduite du lundi soir nécessitent sans doute plus d'heures de sommeil que je n'en dispose.

Le goûter du jour: crêpes. L'occasion d'utiliser la poêle à crêpes achetée il y a plus de deux ans et qui se morfondait dans un placard depuis. Une victime: le pinceau de cuisine qui servait à huiler la poêle. Au deuxième usage, la poêle étant brûlante, les poils ont fondus.

Heureusement les crêpes étaient bonnes.

Au programme de cet après-midi:

  • installer le nouveau portable acheté d'occasion pour remplacer ma passerelle au disque vieillissant;
  • gâteau au yaourt, avec des pommes, pour le goûter;
  • tarte au brocoli pour le dîner.

Résultat:

  • le dîner fût très bon;
  • toute la famille s'est régalée au goûter;
  • la machine s'est stoppée en phase de boot, et je n'arrive plus à la rallumer... elle est sûrement bonne pour la casse.

Le repas de ce soir a une des recettes le plus simple du monde: des pommes de terre dans un plat à gratin. Un reblochon coupé en dessus par dessus. Et hop au four.

gratin de pomme de terre avant la cuissongratin de pomme de terre après la cuisson

Pas la peine de faire compliqué.

(en revanche il vaut mieux utiliser un vrai reblochon plutôt que le fromage à tartiflette vendu en supermarché)