Anaïs et Amélie
Peut-être s’appelent-elles Anaïs et Amélie. Et je serais pigiste au Progrès, chargé de rédiger un article sur les deux vainqueurs ex æquo de l’élection de Miss Pouffe Pays jurassien. Je finirais par tout savoir. Pourquoi cette fierté de merde qu’elles cultivent à coup de cambrures disgracieuses, gros derches trop moulés, et ça tord ça tord, et les nichons qui pointent, les tartines de fond de teint, épais traits noirs pour se niquer le regard, accentuer l’air vorace toi tu me reluques pas plus de cinq secondes ou je t’arrache les trous de nez.
Pierric Bailly - Polichinelle