Le Paradis et l’Enfer selon Archimboldi
Ce soir-là, pendant qu’il travaillait à l’entrée du bar, il se mit à percevoir dans un temps à deux vitesses, le premier était très lent, et gens et objets se déplaçaient dans ce temps de manière imperceptible, l’autre était très rapide et tout, y compris les choses inertes, étincelait de vitesse. Le premier temps s’appelait Paradis, le second Enfer, et la seule chose qu’Archimboldi désirait était de ne jamais vivre dans aucun des deux.