Aimez-vous les histoires de pirates ? Les vraies histoires de pirates ! Celles qui se déroulent sur la mer, à coup de canon et de sabre, mais aussi dans des tavernes aux noms aussi poétique que «Le Rat qui pète», ou bien au cœur de la jungle des Mayas - dans un territoire hors de portée des espagnols, ou encore dans des cachots humides, dont seul le bois pourri permet à ses prisonniers de ne pas mourir de faim ou de soif… Si vous aimez ces histoires de pirates là, alors le Déchronologue est fait pour vous.
Mais le Déchronologue n’est pas une histoire de pirate ordinaire, celle du Capitaine français Henri Villon. Ce capitaine vit une époque où des phénomènes étranges se produisent. Et il s’est découvert une passion pour les maravillas, ces curieux objets apparus récemment dans la Mer des Caraïbes.
Ces merveilles sont d’étranges boîtes. Certaines contiennent de la nourriture. D’autres permettent de guérir des maladies réputées fatales. Certaines produisent de la lumière. Et d’autres encore de la musique bizarre, d’une autre époque. Il y a cette voix en particulier, un peu plaintive, que le Capitaine Henri Villon aime bien écouter. Ce Bob Dylan.
Et pour que le lecteur comprenne bien que le temps, dans ce roman, s’est totalement détraqué, les chapitres, aussi, ont été déplacés. L’ordre chronologique a disparu au profit d’une narration, étalée sur quinze ans, en forme de va et vient, entre les années et les lieux, entre les îles, les ports et les mers, entre les voyages, les combats et les fuites. Entre Alexandre le Grand, et ce terrifiant navire en métal, qui peut disparaître sous l’eau.
Le Déchronologue, c’est peu Lost, au pays des pirates. La Mer des Caraïbes remplaçant l’île.