Finalement Monsieur le Député Maire de Chaville n’a pas ré-édité son acte de bravoure contre un gouvernement de sa majorité. Alors qu’il s’était opposé en 2006 contre la loi Dadvsi, parce qu’elle mettait des «obstacles juridiques excessifs au téléchargement» et qu’elle allait à «à l’encontre de l’évolution de la société», la loi dite Hadopi, qui n’autorise que la surveillance des communications et la coupure à internet sans décision judiciaire, s’est trouvée, elle, digne de son vote.
Par cette décision M Jean-Jacques Guillet est rentré rentré dans le rang. Lors du vote sur la loi Dadvsi il faisait partie des 78 députés de l’UMP, sur un total de 364, à faire preuve d’indépendance, en ne votant pas pour le texte: soit en ne participant pas au vote, soit en s’abstenant ou en votant contre. Ainsi il appartenait aux quelques 21% des députés ayant exprimé leur désaccord d’une façon ou d’une autre.
Lors du vote d’aujourd’hui, ils ne sont plus que 33 députés sur 317 de la majorité, soit 10,41%, à ne pas avoir suivi l’ordre venu d’en haut de voter la loi. M Jean-Jacques Guillet n’en fait plus partie. Autrement dit il s’est sagement rangé avec le reste des troupes UMP.
D’après son assistante parlementaire jointe au téléphone le mardi 12 mai au matin, M Jean-Jacques Guillet a considéré que les amendements modifiant la loi était de nature suffisante à apporter son soutien au texte.