Le plus ennuyeux, en matière de politique, est que chacun des participants croit qu'il est le seul à avoir lu son sun tzu et machiavel. Résultat, vous y croisez cent milles connards qui nomment «tactite» leur sauvagerie, «influence» le goût des autres pour leur argent, «efficacité» leur absence de vue à long terme, «réalisme» leur manque de conviction, et «victoire» les bourdes du camp d'en face. Le pire, c'est que tous ces abrutis osent donner le nom de «vie de la cité» à ce qui n'est qu'un sport sanglant.
C'était un dernier extrait du Goût de l'Immortalité avant de ranger ce livre dans ma bibliothèque. Ensuite j'essaierai d'écrire plusieurs billets sur Les Netocrates, un autre livre d'anticipation, un peu moins noir, et sous la forme d'un essai.